Notre vignoble est reparti sur trois terroirs :
- Ludes, 1er cru : Réparti sur 16 parcelles, versant nord de la montagne de Reims, sur un sol crayeux plus ou moins profond suivant les parcelles. Cela nous apporte une complexité aux vins.
- Taissy, 1er cru : Parcelle d’un seul tenant, exposé nord-ouest avec un sol à fleur de craie.
- Lagery : Vignoble exposé sud-ouest, un sol argileux sur une terre à culture généreuse.
Nous travaillons une dizaine d’hectare, répartis sur ces 3 terroirs, ainsi que sur les 3 cépages Champenois, 54% de Pinot Meunier, 31% de Pinot Noir et 15% de Chardonnay.
La dominante des sols est argilo-calcaire avec une craie qui se trouve plus ou moins profonde. Cela nous apporte des vins frais et charpentés.
Le travail mécanique et manuel ne cesse d’évoluer, afin d’apprendre le « vivre ensemble ».
Une viticulture intelligente et respectueuse : de son Terroir, de la Nature ainsi que des Hommes, nous permet de travailler en symbiose.
Les pratiques culturales sont simples, la taille courte, permet de canaliser la vigne et ainsi de produire raisonnablement.
La protection du vignoble se veut elle aussi raisonnée. Un maitre mot, la prophylaxie (ensemble des moyens destinés à prévenir l’apparition, la propagation ou l’aggravation des maladies).
La rigueur d’un travail manuel, combiné à une observation et une tolérance nous permettent de protéger au mieux notre vignoble. Pas d’interventions systématiques et l’utilisation d’un matériel d’application de précision et de confort.
Le travail en vert avec l’ébourgeonnage fructifère, l’aération des raisins, un travail appliqué et adapté sur chaque cep de vigne et la limitation des intrants, sont autant de démarches qui laissent place à la biodiversité et au respect du vivant.
Enfin, avant les vendanges réalisées manuellement, un suivi de maturité rigoureux et de nombreux prélèvements nous permettent de choisir au mieux une date de récolte optimale.
Cette réflexion et ces évolutions, nous permettent aujourd’hui d’être reconnus Vignoble certifié.
La viticulture n’est pas une étape fermée mais bien au contraire ouverte sur le reste du monde.
Le vigneron se doit d’être acteur et non réalisateur. C’est à lui de transmettre le message que la nature lui donne.
A défaut de viticulture raisonnée ou biologique, je préfère parler de viticulture intelligente.
En effet, elle n’est pas réductrice et permet une ouverture d’esprit, avec la mise en place de nouveaux éléments dans le processus de viticulture, mais aussi avec l’utilisation de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux outils et surtout de nouvelles réflexions. Arthur